Une histoire de l'atome

Vingt-trois siècles de tâtonnements

Les philosophes du Vème siècle considéraient que la nature des choses s'expliquait par le mélange de 4 éléments : le feu, l'eau, la terre et l'air.

 

Au 4ème siècle avant notre ère, le philosophe Démocrite pense que la matière est formée de grains invisible : les atomes (du grec atomos : qu'on ne peut diviser).
Démocrite pense que les atomes sont pleins mais tous différents : certains crochus, ronds etc… pour les emboîter ensemble (avoir des atomes crochus avec quelqu'un : bien s'entendre avec cette personne)
Mais Démocrite n'a aucune preuve expérimentale et sa démarche n'est que philosophique.

 

Le philosophe grec Aristote rejette cette théorie et reprend l'idée des 4 éléments, c'est sur cette fausse idée que vont reposer les travaux des alchimistes pendant plus de 20 siècles.

Au Moyen Âge

Les alchimistes classent les substances en fumées, esprits, eaux, huiles, laines, cristaux... Mais ils cherchent moins à identifier des corps différents qu'à découvrir la réalité «philosophale» fondamentale cachée derrière les apparences. États et propriétés physiques dominent ces classifications, et du IXe au XVIe siècle s'ajoutent trois autres éléments: le mercure pour l'état métallique et l'état liquide, le soufre pour la combustion et le sel pour la solubilité (ces éléments sont dits «philosophiques» pour ne pas les confondre avec les corps du même nom).
     
Les débuts de la chimie moderne

La chimie moderne est amorcée par le Français Jean Rey qui reconnaît, dès 1630, la conservation de la masse dans les transformations chimiques et le rôle de l'air dans les combustions.

L'Irlandais Robert Boyle, dès 1661, fait la distinction entre mélanges et combinaisons chimiques.

Pompe à air de Robert Boyle

La chimie devient une science

Au XVIIIe siècle, la chimie devient une véritable science avec le Britannique Joseph Priestley et le Français Antoine Laurent de Lavoisier qui imposent, par des méthodes dignes de la recherche actuelle, de nouvelles règles de nomenclature permettant de comprendre le processus des combinaisons chimiques.

Lavoisier définit l'élément chimique, qui ne peut pas être décomposé en substances plus simples par la chaleur ou par une réaction chimique, ainsi que le composé, qui est la combinaison de deux éléments, ou plus, dans une proportion de poids déterminée.